En toute fin de cette mini-série en 6 épisodes sur le repérage de l'innovation en éducation, ou peut-être au début de votre (nouvelle) mission, voici le récapitulatif des questions ou invitations abordées lors de ce parcours.
Check-list pour un repérage de l’innovation
1- quelle est la (véritable) question ?
2- plusieurs hypothèses de fonctionnement, de réussite, plusieurs scénarios à écrire
3- la détection a besoin d’une instrumentation
4- le travail se fait en équipe, de manière coordonnée et répartie
5- l’enquête et les réponses se trouvent sur le terrain
6-Une relation de proximité mettant en œuvre une écoute empathique
7- Une analyse neutre, ou a priori positive, de l’observateur, différant tout mot ou geste d’évaluation
8- Une explicitation des attentes de l’observateur et de l’acteur
9- on peut percevoir l’innovation de très loin, comme de très près;
10- il convient de jouer sur les échelles d’observation pour mesurer la réalité complexe de l’innovation.
11- faire le deuil de tout voir de la pratique
12- accepter des états en dialogique (Edgar Morin)
13- identifier son propre style d’observation, en congruence
14- mettre en place un repérage en continu et des relais nécessaires dans le temps
15- signaler sa présence (bienveillante)
16- choisir des modes et des supports de communication, des temps, légers et cadrants
17- se préoccuper d’une réassurance des acteurs et une reconnaissance des choix
18- accueillir les réalités telles qu’elles se présentent et non telles qu’elles devraient être, selon nous.
19- S’inspirer de la méthode par approximations successives
20- Estimer le « potentiel de développement »
21- Préférer l’enquête plutôt que le contrôle.
22- l’innovation est par nature polymorphe.
23- l’innovation (re)crée ses propres cadres d’expression
24- l’innovation présente quelques caractéristiques visibles: inattendu, foisonnement, bricolage, créativité
25- Quelques « marqueurs » du côté des élèves de l’innovation: enrichissement, coopération, expérimentation, enrôlement, réflexivité
26- l’innovation est polysémique et souvent même, elle ne se nomme pas.
27- L’innovation s’origine dans les niveaux plus profonds, celui des représentations (ou identifiées comme « valeurs ») et celui des interactions au sein de l’organisation scolaire..
28- L’innovation s’apprécie aussi dans l’analyse de processus plus invisibles: recherche d’efficacité pédagogique, émergence d’organisation apprenante, actualisation du métier, approche systémique globale du changement
29- Repérer, c’est se faire repérer et créer une « ambiance »
30- l’expertise du repérage se mesure à l’aune de votre « base de connaissances »
31- Le repérage sollicite le développement de compétences proches de celle d’un consultant.
32- le repérage de terrain passe l’identification des éléments, le marquage des choix, des processus, des manques aussi, en coopération.
33- le repérage se construit sur l’intensification de vos échanges et participations sur une variété de réseaux numériques et sur l’identification d’un réseau de compétences.
34- le quadrillage du repérage est autant fonction des réalités du terrain que du fonctionnement de l’organisation.
En conclusion toute provisoire, le repérage de l’innovation sera insuffisant s’il ne s’inscrit pas dans un développement proactif de conduite du changement au sein d’une institution au fonctionnement complexe à forte inertie
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Contact : francois.muller@ac-paris.fr
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